La sidération est à proprement parler un court-circuit.
Reprenons la façon dont elle commence : lorsque notre corps fait face à un stress élevé comme une agression, il va nous envoyer un certain nombre d’hormones pour y faire face : fuire ou combattre : adrénaline, noreadrénaline, cortisol, les hormones arrivent en masse pour booster nos muscles, nos sens, nos capacités cardio-vasculaires…
Si se stress / cette agression se prolonge sans que nous n’ayons pu y faire face, la quantité d’hormones va devenir telle que notre corps risque la mort. Il coupe donc tous les circuits, c’est ce qu’on appelle la sidération.
Ce mécanisme est donc un mécanisme de survie de tous les êtres humains. Il peut arriver à tou.te.s en tous temps.
Oui ! En l’étudiant, en la comprenant et en renouant avec ses forces. La première chose que j’aime mettre en avant dans les cours de self-défense féminine que je donne est la femme puissante qui sommeille en nous toutes et qu’il suffit de réveiller. Mais cette puissance vous pouvez aussi très bien la trouver dans des cours de chant, de théâtre ou d’athlétisme, allez vers ce qui vous fait du bien !
Ce n’est pas parce qu’on a sidéré une fois que la sidération deviendra automatique et à l’inverse ce n’est pas parce que nous ne l’avons vécu que nous ne la vivrons jamais.
Cette peur – comme toutes les peurs – est totalement légitime. Personne sur Terre ne voudrait revivre une telle situation.
Ce que j’aime à démontrer c’est que l’émotion tue la raison qui tue elle-même l’action. Il nous devient donc facile de rester figé.e.s dans nos pensées avec cette impossibilité d’avancer.
Par contre, l’inverse est aussi vrai : l’action tue la raison qui tue, elle, l’émotion. C’est pourquoi, et malgré la difficulté, il va nous falloir nous mettre en mouvements pour faire stopper nos pensées.