J’ai rencontré mille et une femmes et elles sont toutes plus belles les unes que les autres.
Pourtant, aucune ne s’aime pleinement.
Nous dénigrons toutes notre corps. Des yeux trop grands, des seins trop petits, des fesses trop grosses… Mais au nom de quoi ? Quel est le standard qui nous rendrait si heureuses ? Dove a réalisé une publicité qui illustre bien la différence entre la façon dont on se voit et la façon dont les autres nous voient.
La définition de la beauté n’existe pas. Ou du moins il y a autant de définitions que de personnes sur Terre, si ce n’est plus.
Pour certaines, être femme signifie prendre en charge le foyer. Pour d’autres, être femme rime avec formes, sensibilité et sensualité. D’autres encore l’associent au corps qu’elles souhaitent standard, sans prendre de poids, sans prendre de place…
De la même façon il y a autant de définitions de la masculinité que d’hommes sur Terre : pour les uns, la masculinité est synonyme de force rejetant ainsi toutes sortes de sensibilités. Pour les autres, elle est synonyme de reconnaissance par un métier qui en jette ou encore par le devoir de financement…
La société change, les codes changent, nous changeons.
Comment s’aimer si la définition que nous avons reçue de nous-même ne nous correspond plus ?
Alors nous avons deux choix :
1) Nous rendre compte que nous sommes tous différents, que nous sommes tous uniques. Nous sommes différents de nos parents, de même que nos enfants seront différents de nous. Qu’il nous faudra sortir des sentiers battus et avancer, en écoutant nos besoins et notre cœur.
2) Continuer à avancer avec les schémas hérités et les itinéraires donnés. Tenter de faire avec ces mécanismes qui ne nous appartiennent pas en nous persuadant que c’est une fatalité avec laquelle nous devons composer.
Make your own choices.
Pour nous aider, voici une « définition » de l’amour par Yann Arthus Bertrand :